Le baromètre dépeint une jeunesse française durement éprouvée par les deux ans de pandémie : insertion professionnelle ralentie, perte de liens sociaux dans une période de la vie où ceux-ci sont essentiels, dégradation de la santé psychique. Pour autant, en mars-avril 2022, le moral des 18-30 ans s’améliore.
Quelques stigmates de la crise sanitaire subsistent toutefois, comme un sentiment de solitude diffus plus fréquent qu’avant la crise sanitaire, avec 36 % des jeunes qui se sentent de temps en temps seuls.
Autre constat marquant, l’engagement citoyen des jeunes se renforce. La participation bénévole des jeunes à une association ou à une autre organisation atteint son plus haut niveau depuis 2016. Les jeunes déclarent le niveau d’adhésion à un parti politique le plus haut observé depuis le début de la série en 2018.