La crise sanitaire a mis en exergue les difficultés de certaines populations à se nourrir. Ainsi, les banques alimentaires ont constaté une augmentation de 20 à 30% de la demande d’aide alimentaire. Parmi les nouveaux bénéficiaires, de profils jusqu’ici invisibles ou épargnés : des étudiants, des familles nombreuses ou encore des auto-entrepreneurs. Certaines personnes en situation de précarité basculent dans la pauvreté, et d’autres en situation de pauvreté vers la grande pauvreté.

Les collectivités, particulièrement les CCAS et les CIAS, sont en première ligne sur cette question, notamment dans la coordination du réseau des associations d’aide alimentaire qu’ils sont amenés à subventionner en partie et sur lequel les travailleurs sociaux s’appuient pour orienter les personnes en difficulté.

Un an après, où en sommes-nous ? Comment les acteurs s’organisent-ils sur les territoires ? Et comment faire face à ces nouveaux visages de la pauvreté ? Quels projets peuvent inspirer les collectivités ?

Cette journée a vocation à donner des éclairages sur la compréhension du sujet, à dessiner des perspectives d’action et à permettre des temps d’échanges autour de la précarité alimentaire.