Depuis la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) de 2009, les compétences des sages-femmes ont été progressivement élargies au suivi gynécologique hors pathologie, et en dehors de la grossesse et du post-partum.  Cet élargissement intervient dans un contexte de baisse du nombre de médecins généralistes et de gynécologues, notamment médicaux, et de hausse continue des effectifs de sages-femmes, en particulier libérales. Ces différents professionnels ne sont pas répartis de manière homogène : certains territoires sont caractérisés par une offre de soins insuffisante par rapport à leurs besoins, tandis que d’autres sont mieux dotés.

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