Au cours de ses enquêtes au sein de plusieurs quartiers de région parisienne, le sociologue Akim Ouahlaci remarque que de jeunes adultes ont acquis des savoirs (par le biais de la massification scolaire ou en autodidacte) qu’ils redistribuent à leurs pairs. Ainsi, les « têtes de quartier » ou les « figures d’intellectualité en milieu populaire », telles qu’il les définit, passent sous les radars de l’action publique mais transmettent des savoirs à l’échelle locale. Qui sont ces jeunes ? En quoi peuvent-ils être considérés comme des prescripteurs culturels ? Comment font-ils le lien entre culture dite légitime et culture populaire ?
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